La petite soeur. [RP ouvert à tous]

Nora explorait les galeries du musée de Rapture, la Forteresse folâtre rassemblait les plus belles oeuvres de la ville, la jeune fille n'osait pas les voler, habitant trop loin de ce musée si elle tombait sur des chrôsomes la toile pourrait s'abîmer ou pire encore, se déchirer.
Pas après pas elle observait des paysages de Rapture, des scultpures de gens haut placés dans la ville, enfin anciennement. Depuis la chute de Ryan la ville allait de mal en pis. Maintenant la Batysphère était détruire, il n'y avait plus aucun moyens de remonter à la surface, de fuir, tous les habitants étaient coincés ici, les nouvelles oeuvres n'avait plus lieu d'être car tous les artistes avaient été atteint de folie suite à des consomations excessives d'Adam. Nora avait été épargné par cette drogue, surement par crainte de perdre sa santée mentale qu'elle considérée plus précieuse que tout.


Elle resta ébait devant une toile, elle représentait un couple dansant, la beautée des couleurs et la finesse des traits ne pouvait qu'éblouir le spéctateur, il n'y avait pas de fond, la lumière semblait provenir d'un projecteur au dessus du couple. Le fond était sombre, empèchant de distinguer alors un quelconque décors pour cette scène tout droit sortie du passé de Rapture.


Nora n'avait pas parlé à quelqu'un depuis longtemps, en fait depuis qu'elle vivait seule, ce qui produisit l'irrémédiable: une voix terriblement enroué quant elle susurra :

C'est juste...Magnifique...

Elle fut surprise sur le coup, et porta une main qui vint éfleurer du bout des doigts sa gorge, comme si elle avait perdu le don de parole, elle se racla la gorge et s'interrompit soudainement. Elle venait d'entendre des bruits de pas provenant du couloir qui longeait parrallèlement la paroie de la galerie où elle se trouvait. Elle fonça se cacher derrière une sculpture représentant un protecteur de type videur, la foreuse au dessus de sa tête, dans une posture héroïque face à un monstre marin, le tout était suffisemment imposant pour cacher son corp. Elle observa l'entrée depuis sa sombre cachette, trois chrôsomes vinrent dans la galerie, l'un été armée d'un crochet, l'autre d'un fendoir et le dernier avait une hache.


L'hésitation était grande, si elle optée pour l'attaque de front elle risquait surement de se faire tuer, si elle restait dans l'ombre elle les laisserait passer et tout irait bien, mais trois chrosomes mort c'était une victoire en soit!



Et si pour une fois je me fesais à l'idée que je ne gagnerais pas toujours?
....Non jamais.


Elle observa la position des trois chrôsomes, les deux premiers parlaient, en tête du groupe, et le dernier a la hache regardait les oeuvres comme si c'était de la nourriture

La peinture c'est surement indigeste crétin...



Mais comme souvent l'impensable se produisit, un protecteur de type "Rosie" et sa petite soeur:


Monsieur bubulle, les méchants sont là!

La créature de fer produisit un son étrange, digne d'une baleine, littéralement parlant, voyant cette scène, et le hublot de la bète émettre une lumière rouge, Nora tenta de ramper vers la sortie, et entendit d'autres bruits de pas, elle retourna donc dans sa cachette, en priant pour que le protecteur vide la pièce des chrôsomes sans la tuer elle. Six autres chrôsomes s'étaient cachés, ils tentaient apparemment de tendre une embuscade au géant de fer. Ils étaient armées d'armes à feu, principalement des fusils à pompes, l'un d'entre eux avait une Thomson, ils firent feu comme un seul homme sur le big daddy, ce dernier décima avec élégance et facilité les trois premiers chrôsomes armés d'armes blanches, puis vint le tour de deux autres ayant des fusils à pompes. Mais avant d'achever le travail la créature métallique tomba au sol, comme un jouet qu'on laisse tomber au sol, inerte et mort. Les chrôsomes restant s'approchèrent de la petite fille:

Monsieur Bubulle relève toi, les méchant veulent me faire du mal!

Elle se mit à pleurer. Et Nora détestait entendre un enfant pleurer, certains diront que c'est l'instinct maternel qui s'éveille cher une femme très tôt, mais ça importait peu actuellement, elle sera ses deux colts dans chacunes de ses mains, déclencha le chien de l'arme délicatement, le plus délicatement possible afin que les chrôsomes ne l'entendent pas. Les quatres monstres se rapprochaient de la petite fille, Nora sortie de sa cachette, et commença à viser les monstres, ces derniers commencèrent à se retourner, et voulurent pointer leurs armes sur elle, mais elle fut plus rapide que ces derniers, elle en tua trois, le dernier étant celui qui avait la Thomson, il eu le temps de tirer sur Nora avant de mourir, la balle éfleura le bras de la jeune fille, laissant couler un peu de son sang, elle rangea ses colts, fouilla les chrôsomes et voulue partir, mais elle entendait toujours la petite fille pleurer, elle s'en rapprocha et se baissa de telle façon que le visage de l'enfant était à la hauteur du siens:

T'es une grande soeur?
Hum...Non pas vraiment...Tu peux rejoindre une manche à air seule?
Non, t'es une grande soeur, on doit aller jouer avec les anges!
Ecoute, je suis pas une...Grande soeur, je peux pas jouer avec toi...
Si tu joue pas avec moi je vais pleurer!

Mince! pensa t'elle c'est qu'elle sait manipuler les gens la petite mouflarde...

Bon on va jouer, tu vas aller voir UN SEUL ange, d'accord? Et après tu iras dans une manche à air, et pas d'histoires! Allez viens.

Nora se releva, la petite pris la main de la jeune femme et la tira vers l'entrée principale du musée.

Dans Persephone, le couloir menant à Héphaïstos s’était brisé, rendant la traversée impossible. J’avais donc mandé un corbeau pour qu’il apporte un bout de papier à Heartless où il était gravé qu’il me rejoigne à la Forteresse Folâtre. Le volatile parti, je m’attelais à trouver un train ou une batysphère pour me rendre à cette magnifique Forteresse. Là-bas m’attendais rêve, tableaux, sculptures, vêtements de luxes… enfin c’est ce que je pensais, en vérité il ne m’y attendait que chaos et autre chrosômes.

C’est donc toute joyeuse que je marchais tranquillement dans les couloirs de verre de la "magnifique" cité sous-marine. Néanmoins, une question me torturait l’esprit : qu’était ce … "truc" qui m’avait attaqué là-bas ? Ca ne ressemblait à aucun être connu. Mes réflexions étaient donc peut être justes : c’est l’Adam qui fait ça. J’avais si longtemps retourné mon esprit pour trouver autre chose que cette alternative que je me refusais que le chemin vers l’antre de Cohen s’offrit à moi : une belle batysphère pleine de rouille flotte sur un accès à l’océan verdâtre… et rouge de sang. En détournant le regard du corps qui flottait en surface de l’eau, je rentrais dans la boule de fer et activai le levier. Les profondeurs défilèrent devant moi. Un moment de paix, de calme de sérénité. Puis vint un noir entrecoupé de bandes blanches et l’immersion. Des danseuses de cire descendant lentement du plafond m’accueillirent, c’était une des premières merveilles de la Forteresse Folâtre.

Quel choque quand je sortis de la salle. Du sang, des corps, un monstre me fixait, dans son torse était planté un rivet. Me retenant pour la troisième fois de vomir, je fuis vers la salle centrale de ce quartier. Une intuition, mon cerveau me passe l’image d’une petite sœur, un mal de crâne atroce, la froideur du sol, des bruit de pas, alternés entre de petits très légers et d’autre un peu plus lourds, une jeune femme et à ses côtés une petite qui dit quelque chose… c’est la petite sœur. Je m’évanouis.

Nora traversa un long corridor, elle avait sortit sa barre de fer prète à se battre, c'était une première, une petite soeur qui la manipulait. Mais Nora n'arrètait pas de penser à tant de choses:

Qu'est ce qui va se passer si jamais elle découvre que je ne suis pas une grande soeur? Ou pire, si un protecteur ou une vraie grande soeur nous trouve? Là je pourrais clairement signer mon arret de mort...Foutue gamine!

Nora commençait à regretter sa situation, elle aurait bien voulu être au fond de son lit sur le coup, elle regarda la petite fille, cette dernière lui rendit son regard avec deux grands yeux dorés, et afficha un large sourire

Comment vous voulez que je résiste à ça aussi...


Ils montèrent de grandes marches, l'enfant, si on pouvait encore l'appeler "Enfant" pénée à monter les marches, elle semblait fatiguée, Nora soupira, puis la fit monter sur son dos:

On joue à Dada grande soeur?
Oui voila on joue à Dada, où est l'ange alors?
Toujours tout droit Grande soeur!


Nora soupira de nouveau, décidément cette journée tournait à la catastrophe, elle était blessée, et se dirigeait vers une bathysphère avec une petite fille sur son dos... Elle détestait ces boîtes de conserves, c'était un piège à rat, on ne savait pas ce qu'il y avait à l'arrivée et on pouvait mourir noyer entre temps, quoi de mieux que de passer ses vacances à 20 000 lieux sous les mers? Et puis bon, elle avait une peur panique que la pression ne ratatine son engin, avec la chance qu'elle avait aujourd'hui...C'était assurément une sale journée. Elle atteint enfin le sommet des marches, profita de regarder aux alentours pour voir s'il n'y avait pas une manche à air, mais malheureusement ce n'était pas le cas, elle du donc continuer en direction de la bathysphère.

Elles arrivèrent face à une grande porte de fer menant au hall principal de la forteresse folâtre, en effet c'était là où il fallait aller pour accéder à toutes les autres zones de cette partie de Rapture, elle menait au centre commercial, aux galeries, et surtout à la bathysphère!
Au centre de la pièce se trouvait un corps, inerte, mais pas n'importe quel corps, c'était une grande soeur, elles se rapprochèrent lentement et la petite soeur descendit du dos de Nora:

Grande soeur, elle à quoi ton amie?
ça tu vois, c'est pas mon amie...Je ne la connais pas... Nora s'approcha lentement de la créature inerte et dit, Ecoute, tu devrais t'écarter d'elle je pense, on sait pas qui c'est après tout...
Mais si voyons, c'est une grande soeur!


Soudain de nouveaux bruit de fer se firent entendre, comme quelqu'un transportant des tonnes de casseroles, et qui n'avait pas dans l'intention d'être discret. Nora regarda le corp de la créature, et la vit bouger:

Grande soeur, il faut l'aider!
On peut pas faire grand chose, elle doit savoir se protéger non?
Mais nan! Elle est trop faible! Aide la ou je crie!

Nora fut forcée de traîner le corps jusqu'à la porte la plus proche, c'était un placard, étroit mais au moins ils seraient à l'abris un certain temps...Jusqu'à ce que la bête se réveille, la petite soeur était en train de frapper le torse de la grande soeur inerte pour la réveiller.

Des coups. Une respiration. Un battement, deux battements, trois, quatre, de plus en plus, de plus en plus vite. Il faisait aussi noir que quand je fermais les yeux. Quelque chose me frappait le torse, faiblement, de moins en moins fort. Les coups s’arrêtèrent quand mon mal de crâne reprit, j’hurlai, roulai sur le côté en ouvrant une porte, la petite me regardait, étonnée. Je n’arrêtais pas de presser mes tempes toujours en expulsant tout l’air contenu dans mes poumons. Je ne sais pas pourquoi, ni comment j’ai eu l’idée de dire ça mais je criai à la petite :

Maintenant, JE suis ta grande sœur !

La douleur s’en vint. Je soufflais bruyamment avant de me relever. Je plantais mon regard dans celui de la fillette. Le Lien. Ce Lien nous unissait. Comme Jenny. J’avais rêvé de ça. Mais pourquoi cette douleur ? Il faut passer par le stade de Petite Sœur. C’est ce que m’avait dit Alexandre. Il y a longtemps. Mais toujours combien de temps ? En tous cas, c’est sûrement à cause de cela que ce fortifiant ne marche pas, ou du moins que des effets secondaires disons nocifs apparaissaient. La petite me couru dans les jambes et s’agrippa à ma combinaison. Je lui mis la main sur ses cheveux, semi-longs, pour la rassurer. La jeune fille que j'avais vu avant de m'évanouir s'était armée, prête à tirer de ses colts, mais je ne savais pas sur quoi, le seul problème c'est qu'avec mes hurlements j'avais sûrement attiré la chose. J'approchais de la fille, elle était habillée comme une grande soeur, sans seringue, ni hublot, elle avait l'air plus inoffensive qu'une grande soeur habituelle. Une douleur cuisante me prit soudain au ventre. Encore les effets du Lien, me dis-je. A genoux, je ne pouvais plus compter que sur la jeune femme pour nous protéger, moi et la petite.

Nora vit la créature se lever, elle poussa un cri strident, qui faillit exploser les tympans de Nora du à la proximité de la jeune grande soeur.

La créature avait du mal à se tenir debout, et quoi que ce soit, le bruit se rapprochait, un bruit sourd, métallique, quelque chose de connu, sans vraiment être distinct, Nora devait fuir, elle regarda derrière elle et vit la petite fille, elle allait pour la prendre dans ses bras mais la bête sembla grogner, elle opta donc pour une autre solution, une qui pourrait surement convenir à...ça. Elle aida la grande soeur à marcher, et prit la petite soeur par la main, marchant le plus vite possible elles se dirigèrent tout droit vers le théâtre personnel de Cohen, la priorité était de ne pas se faire voir, étrangement il n'y avait plus aucuns bruit dans la zone à part ce tintement métallique, Nora poussa une lourde porte qui s'ouvrit sur une scène de théâtre face à des sièges, ils y étaient enfin.

Elle commençait à être fatigué de porter tant de monde, c'était pas vraiment dans son habitude, normalement elle était seule, après evidemment ce n'était qu'une question aussi de crainte de se faire avoir, et en plus elle ne savait toujours pas si la grande soeur allait finir par la tuer ou non. Le bruit s'intensifiait, à mesure qu'elles allaient en direction d'un nouvel endroit pour se cacher. Nora dirigea le petit groupe sur la scène et passa dans les coulisses, il fallait trouver cet endroit que personne d'autre n'aurais pu trouver. Un lieu qui aurait permis à la jeune fille de souffler un peu, quelque chose qui permettait aux gens de s'enfermer et de ne laisser rentrer rien ni personne...La loge de Cohen! Ce dernier étant en ce moment même en train de faire une "reception", enfin un regroupement de lui et de statues, dans l'hôtel de Sinclair, la loge était libre, et pour avoir travaillée une peu comme stagiaire, elle devait apporter les rafraichissements pour ce taré "d'artiste" qui perdait déjà la boule avant l'Adam.

Elles entrèrent toutes trois dans la pièce, Nora fit s'assoir la grande soeur sur un fauteuil qui se trouvait là, et mis la petite soeur sur les genoux de la créature. Elle alla appuyer sur un bouton caché qui ferma une grande grille d'acier décorée élégament avec les initiales de Rapture. Une fois fait Nora se laissa glisser contre le mur et s'assaya à terre.

Le bruit métallique approchait, ma vision se troublait de plus en plus. La jeune femme voulu attraper la petite, celle-ci se recula et grogna, l’air bestial. Lui effleurant la main, je lui fis comprendre qu’elle ne devait pas avoir peur de cette survivante. Suite à cela elle me traina plus qu’elle m’aida à marcher ; je n’étais vraiment pas en état. La chose bruyante était encore audible, elle avait l’air de nous suivre, lentement mais inlassablement. Nous arrivâmes dans un genre de théâtre, mais je ne pus profiter de la vue et en un clignement d’œil je me retrouvai dans un siège, la petite sur mes genoux et ma sauveuse adossée au mur. J’enlaçais la fillette, autant pour la rassurer que pour me calmer. Elle sentait le sale, je ne peux le nier, mais avant qu’elle ne devienne cette chose, j’avais l’impression qu’elle était pleine de vie, et d’amour… comme… non, je ne devait pas la comparer à Jenny, elle n’était plus là, mais cette petite fille était là… même si un monstre cohabitait dans son corps.

Je repensais à Alexandre. Il m’avait dit naguère qu’une fois la sangsue fixée à l’intérieur de l’estomac il était impossible de l’en décollée. Or Tenenbaum, docteur qui faisait aussi des recherches sur l’Adam, m’avait confié que c’était possible, du moins en théorie, avec un plasmide spécial qui avait comme particularité de faire "pourrir" la sangsue, elle se décollerait donc et serait expulsée par voie naturelle. Il fallait que je rencontre cette Tenenbaum, tout d’abord que je la localise, puis la rejoigne et enfin la persuadé de me donné ce plasmide. J’avais repris mes esprits. En fait je m’étais assoupie. La petite était toujours assise sur mes genoux, et me regardait de ses yeux jaunâtres, inquiète.

Grande sœur ! Regarde Nora ! Grande soeur est réveillée. Tu vas bien ?
Je lui souris -Très bien ma chérie. Dis-moi comment t’appelles-tu ?
-Agarwen ! Et elle c’est Nora !, déclama-elle en désignant la femme à l’autre bout de la pièce. Et toi grande sœur, c’est quoi ton nom ?
-Je m’appelle Elisabeth, mais tu peux m’appeler Lily.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas prononcé ce surnom, et rien ne me faisait plus plaisir que de l’entendre de la bouche d’Agarwen. Ainsi ma sauveuse se nommait Nora ? C’était un beau prénom. Mais elle était encore dans son coin, sans bouger, méfiante. Je déposais le petite à terre et allai briser cette méfiance en me levant et en marchant jusqu’à la femme.

Nora, c’est ça ? Enchantée de te connaître, et merci infiniment de m’avoir sauvé tout à l’heure ; j’ai une dette envers toi.

Je lui tendais la main et lui souriais, je ne voulais déjà plus de batailles, j’en avais déjà marre.

Nora était méfiante par nature, elle ne savait jamais à qui faire confiance, elle préférait garder toute distances avec les inconnus, mesures de précautions à vrai dire, la dernière fois la personne qu'elle avait gentillement aidée s'est avéré vouloir la tuer.

Elle attrapa la main, mais en se méfiant de la jeune fille, et se releva, elle observa la pièce, ils étaient dans la loge de Cohen, un endroit plutôt restreint, il y avait de nombreux costumes, une coiffeuse, de nombreux produits pour se maquiller, Cohen était connu pour tenir plus que tout à son aspect physique.

Le bruit était encore là, Nora dit alors:

Chut, plus un bruit, va cacher la petite.

Elle etteignit la lumière et alla se cacher derrière les costumes, le bruit était juste dans l'escalier qui menait à la loge, elle regarda, la petite et la grande soeur étaient sous la coiffeuse, la porte était fermée et les lumières éteintes. Une ombre passa devant la porte... Elle observa l'intérieur de la loge et repartis:

Bon...ouf on dirait qu'on l'a échappé belle ce coup là...


Nora fouilla sa sacoche et sortie une gourde d'eau, elle commença à boire, elle était fatigué, bléssé et en plus un chouilla sur les nerfs, il faut dire que cette journée ne s'annoncée pas vraiment dans un superbe esprit de joie et de convivialitée, il y aurait eu un protecteur dans la pièce même et qui se serait vétu d'une robe que ça ne l'étonnerais plus. Elle dit alors:

Je me suis toujours posée une question, c'est sur c'est pas crucial mais bon, à votre avis un protecteur joue au thé avec les petites soeurs? ça doit être assez comique à voir!

Nora souria, ironiquement vu que pour le moment elle devrait surement trouver à manger pour la petite et la grande soeur, le peu qu'elle avait dans son sac convenait à une personne, et ils étaient loin de son appartement remplit à ras bord de tout et de rien, d'ailleurs en fait ce n'était plus un appartement à proprement parler mais une zone de stockage et avec un lit et un salon. Le tout était maintenant de survivre. Toutes les trois.

Nora me serra la main sans grande conviction. Elle se méfiait encore de moi, et ça allait être dur de s’entraider si elle ne me faisait pas confiance. La bête métallique montait les escaliers. Nora prit le commandement des opérations en me demandant (bien que violemment) de cacher la petite sœur. Je la mis donc sous la coiffeuse, lui ordonna de rester ici et mis le fauteuil devant. Je me tournai lentement, sans bruit, et mis l’annulaire dans l’anneau de ma paume, prête à le tirer pour faire jaillir la seringue. Plus il approchait, plus je stressais et plus ma respiration accélérait. Je m’étais remise de mon petit traumatisme et étais en position de combattre. La bête était devant la grille. Elle se pencha, nous étions hors de son champ de vision. C’était un protecteur, un Videur, qui faisait demi-tour et redescendit l’escalier. Nora et moi-même restâmes ainsi, sans bouger, pendant quelques minutes, comme une éternité. Elle se relâcha finalement.

Bon...ouf on dirait qu'on l'a échappé belle ce coup là...

J’étais d’accord et le manifesta par un hochement de tête. Je retirai le fauteuil de la coiffeuse et me laissai tomber à terre, pour me reposer, pour méditer. Je regroupai mes jambes contre mon torse et regardai Agarwen. Avant de trouver Tenenbaum il fallait survire, et donc trouver de la nourriture, pour trois.

Je me suis toujours posée une question, c'est sûr c'est pas crucial mais bon, à votre avis un protecteur joue au thé avec les petites soeurs? Ca doit être assez comique à voir !

Cette… observation me laissa sans voix. Pourquoi pensait-elle à ça sérieusement ? J’en riais. Cette femme était de plus en plus intéressante, il fallait que j’obtienne sa confiance, si je me refusais quelque chose, c’était de poignardé dans le dos un collègue, et en ces temps de crise majeure il fallait s’entraider ! Je me levai brusquement, pris la petite par la main et regardai de mes yeux graves ceux de Nora.

Agarwen est un poids pour l’instant, ne le nions pas, je vais donc l’envoyer dans une manche à air, de plus elle est fatiguée après tout cela. Ensuite nous fouillerons de fond en comble le quartier, je passerai en première ligne et tu me couvriras. Il va falloir être rapide et efficace.

Sans lui laisser le temps de répondre, sans même lui laisser le choix, j’ouvris la grille puis plaçai Agarwen sur mon dos jusqu’à la manche à air en dessous de la cage d’escalier. Elle rentra à l’intérieur en marmonnant, elle était décidemment fatiguée. Une fois qu’elle avait disparue on ne sait où, je fis volte face et attrapai la jeune femme par les épaules.

A partir de maintenant, on va agir comme un seul être, on le doit, je vais devoir te faire entièrement confiance et tu vas devoir faire de même, certes nous ne nous connaissons pas encore, mais on a pas la choix, c’est ça ou on se fait étriper par ces bestioles. Tu es avec moi Partenaire ?

Nora n'avait pas le choix, soit elle accepté la proposition, soit elle allait droit au tombeau:

D'accord. On à un Deal. Le bar ne devrait pas être très loin d'ici, on ne devrait en avoir que pour une petite vingtaine de minutes en marchant, il faudrait au moins assez à manger pour pouvoir vous nourrir toutes les deux pendant deux jours. Soit environ...Six conserves par personnes, et d'autres petites bricoles que l'on peut avoir là bas.

Nora n'attendais pas de réponse, elle avança aussi vite qu'elle le pouvait en direction du centre commercial de la forteresse folâtre. C'était un endroit à deux niveau, avec un casino, un bar, une multitude de cabarets, et surtout...Des systèmes de sécurités.

Dans ce magasin il y à plus que le nécéssaire, mais si on brise une vitrine il va y avoir une tonne de robots qui vont nous foncer dessus...Il faut la jouer douce sur ce coup là, on va plutôt aller voir dans le bar, et s'il n'y à rien peut être qu'au casino il y à ce que l'on cherche qui sait.

Nora tenait dans sa main droite une barre de fer, elle préférait éviter de se battre, vu que son bras gauche la fesait souffrir, elle s'en occuperait plus tard, quant elle rentrera cher elle. Elles passèrent devant une grande baie vitrée donnant directement sur la ville, c'était à la fois un spectacle terrifiant et un spectacle magnifique, une baleine passait entre les bâtiments, les frôlant de justesse mais n'en fesant tomber aucuns. C'était toujours une merveille que de voir ça, il arrivait parfois à Nora de regarder par la fenêtre de son appartement et de voir les merveilles que pouvait lui offrir la mer, même si Rapture ressemblait de plus en plus à un tas de ferraille rouillant sous l'eau maintenant, ça restait néanmoins un magnifique spectacle.

Elles arrivèrent enfin dans un bar, vide, elles remplissèrent rapidemment la sacoche de Nora de nourriture, autant que la pauvre sacoche pouvait supporter, au fond de la sacoche se trouvait un sac militaire, ça pouvait servir, on ne sait jamais, d'où l'utilitée de l'avoir sur soit, elles remplirent également ce sac ci avant de repartir.

Anthony s’avançait d’un pas discret entre les caisses, son pistolet entre les mains.
Le plancher qui recouvrait les docks grinçait doucement sous ses pas.
Un pas lourd et pressé attira son attention, il se plaqua rapidement contre une caisse avant de voir passer au pas de course un homme engoncé dans un lourd scaphandrier, une petite fille, dont la robe d’un rose délavé était en lambeaux, s’accrochait fermement à son porteur.
L’étrange duo semblait fuir quelque chose et vu l’imposant armement de l’homme au scaphandrier, un « protecteur » selon ses informateurs, ce qu’ils fuyaient devait être plutôt dangereux.
Il se faufila rapidement derrière eux, gardant tout juste une distance de sécurité pour éviter d’attirer l’attention du protecteur.
Un grincement lointain le fit arrêter net, ça puai l’embuscade, le protecteur à la vitesse où il allait passerai au travers sans difficulté mais pas lui.
Les bruits derrière Anthony indiquait que sa fuite n’était pas passé inaperçu et il avait à présent une horde de personne défiguré par des furoncles qui le poursuivait leur regard remplit de folie.
Quelques troubles d’ordre public, mes supérieurs c’étaient foutu de moi là, c’est plus des émeutiers c’est des monstres. Pensa Anthony en cavalant
Heureusement que j’ai l’habitude de courir, mais quand on ne sait pas où on va généralement c’est mauvais.
Il se retrouva de nouveau à son point de départ, les docks, il aperçu un panneau sur lequel était inscrit bathysphère, sa porte de sortie.
Il fonça dans le couloir et arriva à la bathysphère en devançant un peu plus ses ennemis lui laissant le temps de verrouiller la porte correctement avant de s’échapper vers une autre section, la forteresse folâtre, du moins c’est ce qu’il avait cru lire en entrant.
Le trajet lui paru d’un calme étrange et inquiétant après la course poursuite qu’il avait fait subi juste avant.
Les fonds marins étaient un environnement particulier, seul les grincements de la bathysphère le faisaient revenir à la réalité.
Sont retour dans la ville de Rapture se fit dans le calme, personne ne l’attendais à la sorti, et avec ce qu’il avait vu ça ne le dérangeait pas.
Il s’avança d’un pas léger vers la sortie de la salle où il tomba nez à nez avec deux jeunes femmes, elle n’avait aucun furoncle et ne lui donnait pas l’impression de vouloir le manger.
Elles restèrent quelques instants immobiles, attendant la réaction d’Anthony qui faisait de même.
Du moins leur regard en disait suffisamment pour qu’il comprenne qu’il ne risquait rien.
Anthony se décontracta et attendit qu’elles engagent la conversation.

A ma grande surprise, la jeune femme accepta le marché, et c’était aussi bien pour nous deux. Nous partîmes vers le bar, à quelques pas d’ici. Nous traversâmes le grand théâtre pendant qu’elle m’avertissait de ce qui arrivait aux vandales qui cassaient les vitre du magasin, j’en avais déjà entendu parler, apparemment on ne revoyait plus ces "parasites". Avant de prendre l’ascenseur en direction du bar, nous nous arrêtâmes pour regarder les abysses, l’océan. Une baleine slalomait entre les incommensurables bâtiments. Divers créatures, poulpes et autres poissons, se baladaient sur les terres de Rapture, librement, sereinement, pendant que nous à l’intérieur crevions de faim. J’agrippai le bras de Nora pour qu’elle détourne le regard ; me voyant rentrer dans l’ascenseur, elle me suivit.

Là Nora remplit une sacoche qu’elle détacha de sa ceinture. Je crois qu’elle était perdue dans ses pensées, n’ayant pas même entendu l’alarme de la caméra de sécurité qui l’avait repéré, il est vrai qu’elle ne sonna pas longtemps, ne se remettant pas de la seringue plantée à travers sa carapace de métal. Quand elle eu fini, nous commençâmes à nous diriger vers le casino, quand je l’arrêtais.

Suis-moi, j’ai une idée

C’était un distributeur "La Farandole des Prix" qui me l’avait donnée. En effet, quoi de plus simple que d’acheter de quoi manger, même si sans argent ça allait être plus compliqué. C’est pour cela que je pris la tête de la marche pour nous amener à l’entrée de la Forteresse Folâtre. Ici il y avait beaucoup de jeux, d’arnaque souvent, comme la boule de cristal, censée lire l’avenir. Casser les boites contenant l’argent n’allait pas nous mettre la sécurité aux trousses, en effet, c’était un acte de vandalisme mais elles étaient tellement résistantes qu’un humain normal ne pouvait les briser… mais je ne suis pas une humaine normale. A peine le temps de faire quelques pas dans l’antre que le grincement caractéristique des bathysphères me fit déployer ma seringue avant de faire volte-face. Nora n’avait pas entendu le léger bruit de l’immersion de la machine mais m’accompagna dans mon geste, prête à frapper de son tuyau de fer. Quand la porte s’ouvrit, l’homme trésaille, sans pour autant reculer. D’une grande classe, il resta de marbre, sans bouger, comme un miroir nous non plus. En chœur, ma partenaire et moi-même relâchions la prise sur nos armes respectives. Je me plaçai de profil selon l’inconnu pour cacher la seringue derrière ma jambe, ne la rétractant nullement, attendant le moindre faux pas de l’homme. Puis brusquement :

Nouveau-venu dans Rapture ? C’est pas le meilleur moment pour se pointer. Envies suicidaires ? Ou avez-vous été forcé à venir ? Faites nous comprendre que vous ne nous voulez aucun mal, ou le contraire, et on vous laissera la vie sauve… ou le contraire.

Piètre intimidation, mais cela fait une poignée d’année que je ne l’avais pas fait, en tout cas, il avait bien saisi qu’il devait tout nous dire sous peine de se retrouver avec une seringue entre les deux yeux.

Nora observait l'homme avec attention, n'étant jamais sortie de cette ville cet étranger lui paraissait bizarre. Son apparence n'était pas comme les créatures qu'elle avait l'habitude de voir, à vrai dire cela fesait longtemps qu'elle n'avait pas vu un autre être humain non diforme, autant d'un coup c'était en train de la choquée.


Hum...On fait quoi de lui du coup?


Elle n'avait qu'une envie, en fait non deux, la première aurait été de l'assomer pour ensuite l'interroger. Elle voulait savoir comment c'était là haut, à la surface, là où elle n'avait encore jamais posé les pieds, elle aurait tant voulu savoir ce que c'était que de pouvoir sentir de nouveau la chaleur du soleil sur sa peau, elle avait oublié toutes ces sensations depuis le temps, pour elle maintenant ne reignait que le froid et l'humidité:

Mh...au fait, bienvenu dans ce tas de rouille en ruine.


Elle se méfiait toujours des deux inconnus, c'était devenu trop étrange maintenant, il faut dire que autant de nouveaux venus en une seule journée, ça ne s'était encore jamais vu!
Elle comprenait peu à peu la situation, le jeune homme venait de la surface, il n'avait donc pas d'Adam dans son sang, il serait une proie facile à vaincre. Et donc il ne pourrait pas décrire la surface à Nora. Ses pensées tournaient à 90% de leurs capacitées, elle essayait de trouver un moyen pour tout ce petit monde, après tout au point où elle était, il faudrait bien qu'ils se reposent eux aussi, et s'ils comptent dormir dans les rues de Rapture, autant les achever maintenant.
Il y avait bien une solution mais c'était risqué pour elle, les faire venir chez elle serait comme laisser rentrer un troupeau de chrôsomes dans sa chambre et les y enfermer... Elle ne connait pas leur réaction mais elle proposa tout de même:


Hum, c'est juste un détail, mais le fait est qu'on devient de plus en plus nombreux, il vient en plus d'arriver, et à mon avis toi non plus tu n'as pas ce qu'il te faut pour dormir et te reposer, alors si on allait chercher la petite soeur et qu'on allait cher moi? J'ai suffisamment barricade les portes pour que je sois la seule à pouvoir les ouvrir. Ça nous permettrait à tous de nous reposer, de soigner nos blessures ,et aussi de nous nourrir...

Les deux femmes se décontractèrent elles aussi, mais gardèrent une posture d’attaque.
Elles le dévisageaient intensément, comme méfiante, de toute évidence la grande majorité des habitants devaient être hostile.

La première, très mince, avec de long cheveux brin semblait, bien que très maigre, assez étrangement musclé, comme si elle n’était pas, ou plus, humaine.
Elle se mit à parler brusquement :
Nouveau-venu dans Rapture ? C’est pas le meilleur moment pour se pointer. Envies suicidaires ? Ou avez-vous été forcé à venir ? Faites nous comprendre que vous ne nous voulez aucun mal, ou le contraire, et on vous laissera la vie sauve… ou le contraire.

Avertissement ? Intimidation ? Accueil chaleureux ?
Avec ce qu’il avait pu voir au Viêt nam ça aurait put être les trois.

La seconde femme, l’observait immobile, elle semblait, un peu choqué, comme un soldat, qui après avoir été largué en enfer se rendait compte qu’il y avait d’autre personnes encore vivantes sur ce monde.
Elle avait des cheveux rouges un peu en bataille et semblait blessé au bras.
Anthony nota qu’elle était plutôt belle avec ses cheveux flamboyants et une petite moue à la fois autoritaire et pensive.

Hum...On fait quoi de lui du coup? Lâcha-t-elle distraitement.

Et, après quelques secondes perdues dans ses pensées elle ajouta :

Mh...au fait, bienvenu dans ce tas de rouille en ruine.

Un message de bienvenu, du moins ça y ressemblait fortement.
La jeune femme eu un léger mouvement de tête pensif avant de rajouter d’une voix légèrement autoritaire qui lui allait bien

Hum, c'est juste un détail, mais le fait est qu'on devient de plus en plus nombreux, il vient en plus d'arriver, et à mon avis toi non plus tu n'as pas ce qu'il te faut pour dormir et te reposer, alors si on allait chercher la petite soeur et qu'on allait cher moi? J'ai suffisamment barricade les portes pour que je sois la seule à pouvoir les ouvrir. Ça nous permettrait à tous de nous reposer, de soigner nos blessures , et aussi de nous nourrir...

-Ça me va, mais avant tout je me présente, Anthony Miller, pour vous servir. Lâcha-t-il, galant en toute circonstance.

Je regardais Nora. Elle était comme perturbée, regardant tour à tour l’homme et moi-même, elle haletait, définitivement elle stressait, ne savait pas quoi faire. Malgré cela elle me proposa :

Hum, c'est juste un détail, mais le fait est qu'on devienne de plus en plus nombreux, il vient en plus d'arriver, et à mon avis toi non plus tu n'as pas ce qu'il te faut pour dormir et te reposer, alors si on allait chercher la petite soeur et qu'on allait chez moi? J'ai suffisamment barricadé les portes pour que je sois la seule à pouvoir les ouvrir. Ça nous permettrait à tous de nous reposer, de soigner nos blessures ,et aussi de nous nourrir...

Nora n’était toujours pas à l’aise. C’était une charmante attention mais une seule chose clochait : la petite sœur. En effet, elle allait attirer chrosômes et protecteurs. J’allais m’en sortir, vu mes modifications de Grande Sœur, mais eux… Je rétractai la seringue, mis une main réconfortante sur l’épaule de Nora pendant quelques seconde, le temps que le nouveau, nommé Anthony Miller, se présente. Leur tournant le dos, je parvins à la manche à air de la pièce et frappa un coup qui sembla résonner dans tout Rapture. Je me calmai sur le second, mais même moi je ne l’avais pas entendu. Agarwen apparue. Je n’eu même pas le temps de l’aider à sortir qu’elle me sauta dans les bras.

Grande sœur ! Tu m’as manqué ! Je commençais à m’ennuyer moi !
-Désolé ma belle. Tu as bien dormi ?
-Plus que bien ! Un peu trop même en t’attendant !

Elle avait du caractère, j’aimais beaucoup. En souriant, je passai ma main dans ses cheveux gras et tombai sur un nœud. Je fis la moue.

Il va falloir que je t’apprenne à t’occuper de tes cheveux, ils pourraient être si soyeux si on les lavait et les peignait !

Emilie ne dit rien et me sourit, elle avait l’air heureuse de cette alternative. Puis je devins plus grave en pensant aux problèmes qu’elle allait nous octroyer. J’espérais pouvoir les gérer. Je la posai à terre et revins vers mes collègues survivants. Je me sentais si jeune face à eux. Nora avait bien 20/25 ans, et Anthony paraissait vieux d’expérience, pas de physique, mais le premier avait prit le pas sur le second, ses traits durs le vieillissait terriblement ! Bref, je m’apprêtais à demander ce qu’on fichait encore là quand un hurlement ignoble vint me couper. Je regardai la fillette : elle avait planté sa seringue dans un cadavre ! Elle s’excusa d’une voix faible, je me pressai à pousser Anthony et Nora vers la salle principale de la Forteresse. Une fois qu’ils avaient passés la porte, je reculai et déclarai :

Partez jusqu’à chez toi Nora, ne m’attendez pas !

Sur ceux la porte se renferma sur leurs yeux paniqués. J’eu juste le temps de me retourné pour voir une brute charger sur moi. En déployant ma seringue je lui plantai un bras, je me saisis de l’autre, annulant la charge, mais la pression qu’il avait accumulé nous fit partir en arrière, et ceux tellement vite que la porte qui me séparait des deux autres s’enfonça légèrement, mais assez pour qu’elle soit dans l’impossibilité de s’ouvrir. Une nuée de corbeaux déchiquetait la bête pendant ce temps. Il tomba à mes pieds, je l’enjambai et courrai vers Agarwen. J’empêchai un chrosôme de lui mettre un coup en transperçant sa boite crânienne. Une dizaine affluait de l’entrée du quartier. Trois. Seulement trois seconde pour quatre d’entre eux. En tombant, le dernier me renversa. Ils ne me laissèrent pas le temps de me relever. En effet, les six me frappèrent de leurs tuyaux, barres de fer et autre clé à molette. Même en parant de mon bras armé j’avais mal, mal, mal. A ce moment là, je m’en souviens très bien, je vis la porte s’ouvrir. Ma vue floue ne m’offrait qu’une silhouette à regarder. Mais cette même silhouette… je savais que c’était mon sauveur, il avait lu mon message, et m’avait rejoint. Malgré mon corps endolori, mes traits durcis par la douleur, je souris. Oui, je souris, car je me souvenais de son nom : Heartless 02.

Nora observa la grande soeur, puis vit très fugacement ce qui se passait, la petite soeur récoltait, puis la grande soeur les à enfermé dans la salle principale, et tout ce passa rapidemment.


Humpf...Je crois bien qu'il n'y à plus que nous deux...Bon on va lui obéir, mon appartement se trouve plutôt loin d'ici, on devrait partir maintenant


Nora commença à avancer, soudain la porte sembla se plier sous le poid de quelque chose de l'autre coté, la porte ne pouvait être de nouveau ouverte à cause de ça. Nora vit le nouvel arrivant rester sur place et observer apeuré la porte, elle l'attrapa par le bras et le tira dans la direction voulue, il n'avançait presque pas, et il opposé une légère rétiscence à suivre Nora, pourtant il fallait partir d'ici au plus vite, la porte ne resisterait pas à un protecteur ou à quelque chose de pire. Ils avancèrent et soudain Nora chercha quelque chose dans son sac:

On devrait peut être essayer de retrouver la grande soeur non?

Nora n'était pas rassuré d'être seule avec quelqu'un du monde extérieur, elle avait soif qui plus est, et ne trouvait pas la bouteille d'eau qu'elle avait récupéré dans le bar. Quant elle la trouva elle bue et proposa la bouteille à l'homme:

Vous avez peut être soif non?


Nora laissa l'homme prendre la bouteille et continua de marcher, aux aguets, sa barre de fer à la main, elle avançait prudemment. Elle voyait l'homme s'interroger sur la destination et lui expliqua qu'elle vivait dans les Hauteurs d'Olympie, vers les derniers étages, mais que la route restait dangereuse malgrès tout.


Ils passèrent tout deux devant de grandes baies vitrées, certaines commençaient à percer par si et par là, laissant passer de l'eau à leurs pieds. Comme toujours Nora était repartie dans ses rêves en voyant l'imposante structure immergé, c'est toujours un fascinant spectacle, ce n'est pas non plus comme de voir quelqu'un revenir à la vie, mais ça restait à la limite du miracle, quelque chose de fabuleux:

Vous savez, Rapture n'as pas toujours été un tas de ruine, au début c'était magnifique, quelque chose de merveilleux, ça à simplement dégénéré, aucune société ne peux imposer un gouvernement comme l'as fait Ryan sans en subir les conséquences.

Pendant que je me présentai la femme qui était étrangement maigre allât taper sur un tuyau, un bruit sourd résonnât dans tout la salle, elle tapota le tuyau une nouvelle fois, plus faiblement que précédemment.
Et là une petite fille qui ressemblait à celle qu’il avait vue aux docks sauta sur la femme, elle avait d’étrange yeux jaune qui étincelaient dans la pénombre de la ville.
Elles échangèrent quelques mots entre elles avant que l’étrange femme se leva et se dirigea vers eux, mais son action fut interrompue par un hurlement terrible alors que la petite fille avait planté une seringue immense dans un cadavre.
Aussitôt l’étrange femme poussa la belle fille aux cheveux rouge et Anthony dans une salle plus grande en s’excusant faiblement.

Partez jusqu’à chez toi Nora, ne m’attendez pas ! Lâcha-t-elle en refermant la porte sur eux.

Il était encore choqué de l’action de la petite fille quand Nora lui parla

Humpf...Je crois bien qu'il n'y à plus que nous deux...Bon on va lui obéir, mon appartement se trouve plutôt loin d'ici, on devrait partir maintenant

La porte se plia soudainement, leur bloquant tout retour en arrière, ça lui rappelais cette foutu mission, restait plus qu’à éviter une embuscade.
Il senti alors que Nora le tirai pour l’éloigner de la porte et se ressaisi alors qu’elle fouillait dans son sac.
Elle semblait nerveuse, comme si elle n’était pas rassuré d’être avec lui et cette impression se conforta quand elle lui dit :
On devrait peut être essayer de retrouver la grande soeur non?

Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait dans son sac, une bouteille d’eau, elle en but quelques gorgé avant de lui en proposer, il l’accepta avec soulagement et en bue un peu avant de lui rendre.
Ils avançaient prudemment pendant qu’elle lui expliquait la situation de la ville et là où elle vivait.

Ils marchaient depuis quelques minutes en chuchotant quand un bruit de raclement les interrompit.
Ça venait vers eux, Nora le poussa dans un renfoncement du mur avant de se cacher en face de lui.
Anthony compris rapidement ce qu’elle attendait de lui et sorti son couteau.
Le raclement s’amplifia avant de se révéler être un homme trainé par deux « chrosômes », comme les appelais Nora.
Ils s’avancèrent en silence derrière eux.
Nora fut la première à attaquer, d’un violent coup de barre de fer elle brisa la tête du premier alors qu’Anthony venait d’attraper le second, lui planqua la main sur sa bouche avant de l’égorger proprement.

-On fait quoi de lui ? demanda Anthony en désignant l’homme assommé par terre.

Nora se permit de prendre quelques secondes de réflexion avant d’ajouter d’une voix presque nonchalante.

T’as qu’a le porter jusqu’à l’appartement, je crois qu’il est aussi paumé que toi.

Anthony s’exécuta, le mettant sur ses épaules comme il l’avait si souvent fait auparavant, sauf que cette fois aucune évacuation d’arriverai.
Ils se remirent en route en direction de l’appartement, espèrent tout les deux qu’ils ne rencontreraient personne d’autre pour l’instant.